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HLBI Hanoiou-lec’hiou Breiz Izel

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  • Orthographe

3.14 Quelques commentaires sur les sources documentaires utilisées [inachevé]

Le travail du HLBI est guidé par l’urgence même du travail de collectage des formes orales traditionnelles des toponymes chez les populations bretonnantes : cela nous a forcé de donner priorité au travail de terrain. Toutefois, nous n’avons pas négligé l’apport des formes documentaires – historiques ou non – pour suppléer les données de terrain recueillies.

Cadastres et cartes

La plus importante source pour les toponymes au délà des collectes de terrain sont bien sûr les cartes qui nous enseignent où se trouvent les lieux auquels nous nous intéressons.

Formes documentaires

Au délà des cartes, nous avons recueillis les formes documentaires

Anciennes formes documentaires

 

Recensements et autres documentations officielles de nature périodique

La répertoration des divers toponymes de chaque communes dans les recensements du XIXe siècle peut être assez variable. Cela commence pour chaque commune en 1846 – avant cette date, strictement rien. Des récapitulatifs des toponymes dans les dernières pages aident beaucoup les toponymistes, mais le plus souvent il faut aller de page en page. Une tendance qui se manifeste un peu trop souvent à notre goût est le contentement des recenseurs d’omettre tous les toponymes sauf celui du quartier en question ; résultat, cela omet 90% des toponymes des communes ainsi répertoriées. Quelle perte de connaissances pour les historiens et tous ceux qui voudraient savoir où habitait leurs aïeux à cette époque ! De recensement en recensement, on sent qu’une fois qu’un tel acte d’omission s’est produit que cela encourage les recenseurs des recensements suivants à suivre pareil démarche qui est – reconnaissons-le – une tâche plus légère que de répertorier tous les toponymes. Il y a une région dans le centre Trégor où cette pratique est très courante au XIXe siècle (c’est une région caractérisé par la presque non-existence de hameaux et d’un émettiement de l’habitat en fermes séparées) : une de ces communes n’a présenté qu’un recensement où les toponymes étaient tous répertoriés dans le deuxième moitié du XIXe siècle, un phénomène qui appauvrit nos connaissances considérablement. Les bourgs constituent souvent quelques pages sans distinction de rues ou de quartiers, même quand des noms ont existés. Il y a des instances ici-là quand la méthodologie des recenseurs est déficiente, le recensement de Gouézec de 1906, par exemple, ne donne aucun nom sous l’étiquette du bourg, mais il ni donne aucune nom pour le quartier suivant de Kerriou avant de retrouver le bon sens et de le faire pour les autres quartiers de la commune.

Donc dans certains cas, les recensements sont déficients, et il reste à voir si les registres de bâptêmes, mariages et morts peuvent y suppléer (d’une façon plus laborieuse pour les chercheurs et parfois moins utile du point de vue localisation). Nous avons pu consulter deux listes électorales de Glomel pour les années 1889 et 1914, mais nous ne savons pas s’il se trouvent – et où se trouveraient – des collections de listes d’électeurs du XIXe siècle. Des études approfondies pour chaque commune devraient pouvoir dénicher telles sources, mais à cause des contraintes logistiques dans laquelle le projet du HLBI s’inscrit, nous devons avancer sans perdre trop de temps dans des recherches d’archives (malheureusement certes, mais reconfortés par le fait que les sources archivistiques devraient continuer d’êtres accessibles pour une bonne durée de temps dans l’avenir proche).

Formes plus récentes

Les annuaires téléphoniques – publiées chaque année par département jusqu’en 2019 quand l’information a passée au numérique –  contenait des formes de toponymes fournies par les usagers mêmes, ce qui amènait à des incohérences certes mais qui pouvait aussi fournir parfois des formes ‘parlées’ des toponymes. Humphrey Humphreys scrutait les annuaires du centre-Cornouaille pour trouver des formes écrites qui pourrait soutenir une forme orale qu’il n’avait pas entendu ou qu’il n’avait entendu qu’en passant d’un informateur. Nous ne pensons pas que cette source est incontournable, mais il peut servir. Nous mêmes, nous n’avons pas scruté les annuaires  téléphoniques des trois départements bretons –  pour cela faire aujourd’hui il faudrait consulter des archives – et nous n’avons que très rarement fait usage des citations manuscrites de Humphreys de formes recueillies dans les annuaires, puisqu’il ne notait pas les années de parution de ces formes dans ses notes (malheureusement).

POSTÉ juin 2025.

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Prospections

  • 3.01 Pourquoi le étudier la phonétique des dialectes bretons à travers les noms de lieux ?
  • 3.02 L'inattention en toponomastique vis-à-vis de l'importance de la prononciation
  • 3.03 De Loth au HLBI : le développement des collectes de prononciations toponymiques bretonnes [inachevé]
  • 3.04 Particularités des prononciations aux cours des prospections toponymiques
  • 3.05 Mises en gardes concernant les prononciations des toponymes bretons
  • 3.06 La categoricité ou non-catégoricité des traits phonétiques des dialectes bretons
  • 3.07 Méthodologies de prospection des prononciations de noms de lieux [inachevé]
  • 3.08 Présentation des prononciations phonétiques dans le HLBI [inachevé]
  • 3.09 La microtoponymie [inachevé]
  • 3.10 La thalassonymie : toponymes de la mer et du littoral
  • 3.11 Les atlas dialectologiques du breton
  • 3.12 Humphrey Humphreys (1934–2022), initiateur du HLBI [non entamé]
  • 3.13 Lignez 'ar brezoneg béo' [inachevé]
  • 3.14 Quelques commentaires sur les sources documentaires utilisées [inachevé]