2.00 Termes de collaboration
Si vous souhaitez collaborer avec le projet du HLBI, contactez nous à l’adresse mail suivante: iwan@llawern.com. Nous cherchons surtout des collaborateurs qui pourraient recueillir des prononciations bretonnes traditionnelles de noms de lieux.
Les modalités de collaboration donnés ici se reportent au collectage des noms de lieux et de la reconnaissance que les contributeurs au collectage peuvent espérer en tirer ainsi que la part qui peuvent jouer dans le processus de composition d’un tome dédié à leur pays dans la série prévue par le HLBI. Le travail qu’impose le projet du HLBI nécessite la collaboration de plusieurs individus mais les modalités de collaboration doivent êtres signalés très clairement pour ne pas s’empêtrer dans des discordes inutiles et évitables.
La question des systèmes orthographiques préférés par le HLBI et la question du degré de mimétisme nécessaire sont résolues en principe (voir la présentation Questions d’Orthographe) même si il restera toujours des questions de détails.
La part du lion de la reconnaissance du HLBI à ses contributeurs sera attribué aux prospecteurs qui feront collectage de prononcations bretonnes dans leur districts. Ni le soutien linguistique théorique, ni des apports de soutien numérique ne sont aussi pressants que le soutien dans la prospection des noms de lieux chez les habitants. C’est à dire qu’il y a une manque plus exacerbée de personnes pouvant mener des entretiens et d’interroger des informateurs dans un registre familier du breton qui les mettraient à l’aise qu’une manque de maintes autres compétences linguistiques puis théoriques réquises plus tard pour l’analyse.
Donc nos besoins, pour l’instant, sont:
actions plutôt que réflexions !
L’œuvre du HLBI s’exécute par tomes séparés pour des districts couvrant deux à trois cantons (42 tomes en total pour la Basse Bretagne). Chaque tome contiendra entre 8 et 24 communes (le moyen frôlant les 15 communes). Pour chaque tome la reconnaissance en tant qu’auteurs ira aux prospecteurs – qu’ils soient spécialistes ou non – et, quand il y en aura plusieurs, la précédence des auteurs suivra la part de leur contribution (grosso modo le nombre de communes prospectés tout en tenant compte, bien entendu, de disparités de taille entre communes).
Il y a, bien sûr, un noyau de membres qui s’occupent de la direction générale et de la cohérence de la recherche faite pour les besoins du HLBI. Ces membres de la direction ont déjà recueillis beaucoup de noms de lieux et ont des années d’expérience et beaucoup de savoir faire dans toutes les méthodes liés à la prospection des noms de lieux et aux buts du projet. Leur contribution en tant qu’auteur pour chaque tome ne sera signalée que si eux aussi ont prospecté dans les districts couverts par les tomes en questions.
Voici les membres de la direction
Iwan Wmffre
Né en 1964, élevé en breton dans le Poher et au Pays de Galles, et en même temps galloisant par le fait d’avoir vécu toute sa jeunesse dans le comté de Cardigan, ce bastion galloisant au sud-ouest de ce pays, Iwan Wmffre s’est spécialise dans l’histoire et la linguistique de la périphérie celtique de l’Europe. Ayant étudié l’histoire et le gaélique irlandais à l’Université du Pays de Galles à Aberystwyth, il devint chercheur où après plusieurs années son doctorat consacré à la toponymie galloise fut reçu en 1998,1Le doctorat fut publié en deux parties, Langue et toponymie au Pays de Galles (2003) et Les noms de lieux du Cardiganshire (2004). Une troisième partie ‘Composants léxicaux contenus dans les noms de lieux gallois’, très développée, reste à publier. [Note: Les titres des livres cités sont traduits en français, mais le lecteur peut voir une description plus détaillée en français sur le site personnel de l’auteur]. tout en ayant été employé pendant plusieurs années comme principal chercheur pour un atlas phonologique dialectal du gallois publié en 2000.2L’Enquete sur les dialectes gallois (2000) du Professeur Alan Thomas). La continuation de ses recherches dialectologiques sur le gallois produisa Les qualités et les origines de la voyelle galloise [ɨ] (2013).
Ses centres d’intérêts ne se bornent pas qu’au gallois, mais s’étendent aussi aux autres langues celtiques, en premier lieu les langues sœurs brittoniques, le breton et le cornique.3Ses ouvrages publiés sur le breton comptent Le breton central (1998) et Orthographes et dialectes bretons: La guerre de l’orthographe au XXe siècle en Bretagne (2007) et sur le cornique Le cornique tardif (1998).
Au delà de ses études sur des langues particulières, Iwan Wmffre s’intéresse au développement des problèmes généraux liés à la description des langues, un thème qu’il a abordé dans son livre La linguistique dynamique.4La linguistique dynamique: Labov, Martinet, Jakobson et d’autres précurseurs de l’approche dynamique de la description des langues (2013). Ce livre, qui se veut géneraliste, s’appuie sur son expérience et ses acquis dans ce domaine et la non moindre apport de deux grands ouvrages très developpés mais pas encore achevés ‘Une description dynamique du gallois de Lampeter: La langue traditionnel’ (à paraître) et ‘Une description phonétique pratique du gaélique irlandais d’Ulster’ (à paraître).
Spécialités linguistiques et en histoire :
- orthographe, dialectologie, phonétique et évolution historique du breton, gallois, gaélique irlandais (Galway et Donegal), anglais et français;
- périodes médiévales et modernes concernant les jurisdictions administratives, schémas de peuplement, utilisation des espaces commus ou non-appropriés, et paysages historiques.
Il est appelé communément Youen par certains de ses parents à Plounévézel ; sous ce nom, et le sobriquet ‘ar Louarn‘, il a traduit en breton le reportage d’un voyageur gallois, en forme de carnet de voyage, qui décrit la Bretagne et le mouvement breton à l’orée de la guerre en 1939. 5Il s’agit de Koroll an Ankou paru aux éditions Brud Nevez en 1998.
Loïc Cheveau
Né en 1979 en Seine-et-Marne mais d’origine bretonne. Sa grand-mère était originaire du pays de Lorient mais ses grands-parents étaient originaires du pays pourlet, région de Guémené-sur-Scorff. A l’âge de 16 ans il commença à s’intéresser aux langues celtiques : breton et irlandais, puis, par la suite, aux autres langues celtiques modernes et anciennes. Il poursuivit des études de breton avec option irlandais à Rennes 2 à partir de 1999, y compris l’année de maîtrise passée à l’université d’Ulster (Coleraine, Irlande du Nord).
Tout en étant étudiant, au début des années 2000, il commença à faire du collectage linguistique auprès de locuteurs natifs du breton vannetais avec des amis et en 2007, il soutint une thèse de doctorat à Rennes 2, dont le sujet était le breton bas-vannetais du Grand Lorient.6Le doctorat s’intitule ‘Approche phonologique, morphologique et syntaxique du breton du Grand Lorient (bas-vannetais)’.
Depuis son doctorat il a élargi sa zone de collectage pour couvrir tout le pays vannetais et les communes cornouaillaises limitrophes. Il est l’auteur de plusieurs articles universitaires sur la dialectologie bretonne. 7Dont ‘Le breton de Ploemeur dans l’ALBB de P. Le Roux: lecture critique’ (2010), ‘Le r initial fort non-issu de mutation en breton’ (2015). En 2017, a été publiée sa Nouvelle grammaire bretonne du dialecte de Vannes: vannetais standard (2017) aux éditions Label LN. En 2009, il compose un questionnaire de 1510 phrases dont le but est de collecter le maximum de données grammaticales des parlers bretons. Ce questionnaire servira de base pour des collectages réalisés par plusieurs de ses amis et par lui-même, et dont une partie est disponible dans la Banque Sonore des Dialectes Bretons. 8La Banque Sonore des Dialectes Bretons est une base de données, lancée en 2012 par Adrien Desseigne (aujourd’hui ingénieur d’études au CNRS) composée d’enregistrements de locuteurs traditionnels du breton fournis par plusieurs contributeurs. Chaque extrait sonore est accompagné de sa transcription dans une graphie mimétique, une transcription en breton standard KLT, une traduction en français, et parfois une transcription en alphabet phonétique. Il travaille actuellement sur un atlas phonétique des parlers vannetais, sur une grammaire des parlers vannetais, et sur un grand dictionnaire du breton vannetais.
Ses centres d’intérêts linguistique ne se bornent pas qu’au breton, mais s’étendent aussi aux langues gaéliques, surtout le gaélique du Donegal, variante qu’il a pu approfondir en 2001-02, durant son séjour d’échange Erasmus à Coleraine.9Ses publications parues sur le gaélique sont Dico de poche français-irlandais / Foclóir Póca Gaeilge-Fraincis (2009), Geriadur-chakod brezhoneg-iwerzhoneg / Foclóir Póca Gaeilge-Briotáinis(2010), Dico de poche gaélique écossais-français / Faclair Poca Gaidhlig-Fraingis (2015).
Spécialités linguistiques :
- dialectologie du breton, en particulier vannetais (phonétique, morphologie et syntaxe); grammaire de l’irlandais.
Les lecteurs trouveront ici des détails sur la genèse du projet du Hanoiou-lec’hiou Breiz Izel.
POSTÉ décembre 2017.
Notes
↑1 | Le doctorat fut publié en deux parties, Langue et toponymie au Pays de Galles (2003) et Les noms de lieux du Cardiganshire (2004). Une troisième partie ‘Composants léxicaux contenus dans les noms de lieux gallois’, très développée, reste à publier. [Note: Les titres des livres cités sont traduits en français, mais le lecteur peut voir une description plus détaillée en français sur le site personnel de l’auteur]. |
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↑2 | L’Enquete sur les dialectes gallois (2000) du Professeur Alan Thomas). La continuation de ses recherches dialectologiques sur le gallois produisa Les qualités et les origines de la voyelle galloise [ɨ] (2013). |
↑3 | Ses ouvrages publiés sur le breton comptent Le breton central (1998) et Orthographes et dialectes bretons: La guerre de l’orthographe au XXe siècle en Bretagne (2007) et sur le cornique Le cornique tardif (1998). |
↑4 | La linguistique dynamique: Labov, Martinet, Jakobson et d’autres précurseurs de l’approche dynamique de la description des langues (2013). Ce livre, qui se veut géneraliste, s’appuie sur son expérience et ses acquis dans ce domaine et la non moindre apport de deux grands ouvrages très developpés mais pas encore achevés ‘Une description dynamique du gallois de Lampeter: La langue traditionnel’ (à paraître) et ‘Une description phonétique pratique du gaélique irlandais d’Ulster’ (à paraître). |
↑5 | Il s’agit de Koroll an Ankou paru aux éditions Brud Nevez en 1998. |
↑6 | Le doctorat s’intitule ‘Approche phonologique, morphologique et syntaxique du breton du Grand Lorient (bas-vannetais)’. |
↑7 | Dont ‘Le breton de Ploemeur dans l’ALBB de P. Le Roux: lecture critique’ (2010), ‘Le r initial fort non-issu de mutation en breton’ (2015). |
↑8 | La Banque Sonore des Dialectes Bretons est une base de données, lancée en 2012 par Adrien Desseigne (aujourd’hui ingénieur d’études au CNRS) composée d’enregistrements de locuteurs traditionnels du breton fournis par plusieurs contributeurs. Chaque extrait sonore est accompagné de sa transcription dans une graphie mimétique, une transcription en breton standard KLT, une traduction en français, et parfois une transcription en alphabet phonétique. |
↑9 | Ses publications parues sur le gaélique sont Dico de poche français-irlandais / Foclóir Póca Gaeilge-Fraincis (2009), Geriadur-chakod brezhoneg-iwerzhoneg / Foclóir Póca Gaeilge-Briotáinis(2010), Dico de poche gaélique écossais-français / Faclair Poca Gaidhlig-Fraingis (2015). |