Bien que nous écrivons les toponymes bretons selon les formes recueillies, l’existence de standards régionaux nous obligent à décider en premier lieu les choix orthographiques selon l’appartenance accentuationnel de chaque commune (et dans certains cas, de trèves à caractère très différents du reste de la commune). Le grand bloc de communes situées au nord et à l’ouest partagent une accentuation pénultième, voilà les pays KLT (un sigle formé des initiales bretonnes de la Cornouaille, le Léon et le Trégor – Kerne-Leoun-Treger). Le bloc plus petit de communes situées au sud-est partagent une accentuation finale, voilà le haut-vannetais, souvent dit simplement le vannetais, ce qui est abusive. Entre ces deux blocs accentuationnels se trouve, de chaque part de la frontière entre le diocèse de Vannes et les autres diocèses, une région tampon où se côtoyent des accentuations initiales et finales. Cette zone tampon qui forme un axe nord-est/sud-ouest large de 30 km – joignant Paimpol à Quimperlé – est désigné par nous la Zone Intermédiaire (ZIM).
La carte ci-dessous nous montre l’appartenance accentuationnelle commune par commune.